Je repense aux gens que j'ai rencontres a Sri Nagar et retrospectivement, j'aimerais ajouter une observation. Bien que je ne les envie pas d'etre dans un moule culturel ou leur vie est en partie tracee d'avance, je constate neamoins que, la ou ils perdent en liberte, ils semblent gagner en serenite. J'ai vu bien des gens souriants, detendus, heureux, vivant au jour le jour avec une grande acceptation. Leur monde est cartographie, tout est clairement defini: le bien, le mal, les traditions et la place que chacun occupe. Donc, si je peux me permettre ce raccourci intellectuel, se pourrait-il que moins de choix genere moins d'angoisse? C'est a voir...
"We see the world not as it is but as we are".
"Jullay"! (Mot passe-partout qui veut dire a la fois: bonjour, svp, merci et au revoir!) J'aime vraiment Leh, c'est encore completement different de tout ce que j'ai vu jusqu'a present en Inde. Je m'inscris a une retraite de meditation Vipassana de trois jours (helas le long sejour n'est pas disponible). Le centre Mahabodhi est situe dans une enclave de tranquilite, un lieu magnifique a l'ecart de la ville. Nous sommes une trentaine de participants; la plupart sont tres jeunes et n'ont jamais medite, donc la centration n'est pas ideale (certains parlent au lieu de resperter le silence) mais apres la retraite, je vais fraterniser avec une poignee d'entre eux, des Israeliens, des Francaises et une Canadienne notamment, fort sympathiques.
Le centre offre des cours de meditation mais s'implique aussi activement dans la vie des gens d'ici. Ils ont une ecole pour aveugles, un foyer pour personnes agees, un volet environnemental, une ecole pour les nonnes bouddhistes, un fonds d'aide pour secours d'urgence (ex: en 2010 une vilaine inondation a fait des ravages, et le centre a montre ce qu'etait la compassion en action! Le tout grace a des dons). Au total, cinq cent personnes vivent dans ce lieu et contribuent a la diffusion du bouddhisme tout comme a la vie sociale de la region. Le fondateur, qui nous a invites a prendre le the chez lui la derniere journee, est inspirant, plein de vigueur et d'enthousiasme, avec un sourire irresistible accroche a ses levres en permanence!
Je replonge avec bonheur dans les enseignements du Dharma et dans la pratique de meditation.C'est nettement moins severe et moins difficile que la retraite que j'avais faite a Sutton, car l'emploi du temps est different. Nous faisions quotidiennement 1h30 de yoga , assistons a deux heures d'enseignements theoriques; quatre heures de meditation assise, pres de deux heures de marche meditative et 30 minutes de meditation debout, immobile. Il y avait aussi du temps libre lors des repas, donc c'etait varie et agreable. Revenir a l'essentiel, a la presence, "Mindfulness" qui veut dire se souvenir du moment present, se rendre compte de ce que l'on vit, ici et maintenant, en utilisant le corps et la respiration comme ancrage. Je trouve facile de me lever a cinq heures, ce qui me surprend agrablement. Je n'ai pas fait beaucoup de sport dernierement et mon corps est ravi de renouer avec le yoga!
Lors des repas, nous sommes invites a manger meditativement et pour moi c'est une veritable revelation.
Je reussis enfin a ralentir et a gouter chaque bouchee. Le truc, c'est de poser ma cuillere et de m'obliger a laisser mes mains completement immobiles sur mes genoux, jusqu'a ce que j'ai fini de deglutir, puis de prendre une bonne respiration avant de passer a la prochaine bouchee. Vraiment ca change ma perception du repas, j'ai une grande sensation d'abondance, je profite mieux de ma nourriture et me sens plus rassasiee avec moins en quantitie...Une cle pour moi, qui ait tendance a avaler tout rond parfois. Des la premiere journee de la retraite, je me sens plus calme, posee, mieux dans ma peau.
La deuxieme journee, mon esprit est plus rebelle et je dois affronter les trois obstacles majeurs: la douleur physique, l'endormissement et le "monkey mind", esprit agite qui saute dans toutes les directions! Il faut apprendre a elever sa tolerance a l'ínconfort , detendre le corps autour de la zone tendue, detendre l'esprit qui refuse, affuter sa concentration sans tomber dans la rigidite, se ramener inlassablement a ses sensations concretes, a la realite de l instant...Tout un art qui vise a nous faire contacter notre etre profond, notre vraie nature sous la surface agitee de la personnalite. Quand on parle de Bouddha, il y a le personnage historique, Sakyamuni, mais aussi l'absolu en soi, ou bouddha interieur. Nous pratiquons Metta, une meditation ou on repand de la bienveillance et on souhaite du bien d'abord a soi et a ses proches, en elargissant le cercle de plus en plus pour inclure tous les etres de l univers... La pleine lune est magnifique, le silence m apaise, comme une lumiere douce qui coule dans mes veines et parle a mon etre , caressant mon systeme nerveux, penetrant jusqu'a la moelle de mes os.
Notre enseignant, moine depuis plus de quarante ans, nous dit que la conscience du corps en mouvement est un outil puissant pour progresser dans cette voie. Il s agit de bouger au ralenti, de facon consciente et deliberee, de facon a percevoir chaque etape du geste effectue. Tout mouvement a un debut, un milieu et une fin, et en mettant l' emphase la-dessus, on developpe enormement sa capacite de centration. Donc, d'abord calmer le corps et le mental, ensuite on va vers l'insight, on voit les choses de plus en plus subtiles, on en vient a percevoir l'impermanence de tout phenomene., on se rapproche de la sagesse. Le soir, un bref moment ou nous chantons a l'unisson me met en joie. Je me sens legere, vivante et j'ai envie de rire sans raison! Je replonge dans ce qui me passionne: la possibilite de se liberer de l'ego, de s'eveiller ; c'est un retour aux sources qui me remplit de gratitude.
Le dernier matin, nous allons faire resonner la cloche de la paix, le moine nous dit: vous allez reveiller le Dalai Lama! (il habite tout pres, il donnera un enseignement de quatre jours auquel en fin de compte je n'assisterai pas car j'ai plus besoin de pratique que de theorie). Nous faisons notre yoga dehors, sur une dune de sable, moment magique; puis meditons dans un lieu dedie a Milarepa. Om Mani Padme Hung! Bhante Rahula, notre guide, nous prescrit des M&M: "'Minute Meditation'", a faire une fois par heure, pour se recentrer. On arrete tout, on respire, on observe, on se rafraichit et ca evite d'accumuler trop de stess...C'est un temps court mais de qualite, comme une vitamine essentielle pour revenir au precieux present. L'ideal est de faire aussi de longues seances, si on veut progresser, mais ces petites capsules peuvent faire un bien immense!
De retour a Leh, je flane et m'occupe en allant voir le Palace qui surplombe la ville, datant du 17e siecle et replique miniature du Potala a Lhasa, au Tibet. L'interieur est decrepi mais la vue des alentours est superbe. J'ai grimpe en direction du Fort et essaye de trouver un vieux manoir, finalement ferme. Tout etait mal indique, un peu a l''abandon. Je vais voir le coucher de soleil au Shanti Stupa, encore un panorama splendide. Le soir, on se ramasse une petite bande au cafe Nirvana, ou brule un feu de camp entoure de gratteux de guitare. Le service est chaotique, pour ne pas dire inexistant, vaut mieux ne pas avoir trop faim! C'est un aspect agacant de l'Inde, cette inefficacite poussee jusqu'a l'extreme. Un des gars (Ori, 25 ans, qui voyage depuis plus de deux ans) veut voir mon passeport car il ne me croit pas quand je dis mon age, ce qui est quand meme flatteur! Ambiance chaleureuse, on s'entasse sous des couvertures car le soir est frais et humide.
Je donne un massage a Tomer, un Israelien francophile ayant deja habite a Mtl, il me dit que c'est le plus holistique qu'il ait recu de sa vie, chouette! Je lis le journal, ce qui me met encore hors de moi, tant il y a des injustices en ce pays! Ex: Une famille indienne depense en moyenne 53% de son revenu en nourriture et l'Inde a a le plus haut taux de malnutrition au monde. Il y eut a Delhi un sit-in pour protester contre l'insecurite alimentaire liee a la hausse des prix des denrees de base. Avec la menace de secheresse, les speculateurs font grimper en fleche le cout du sucre, du sel, de l'huile, etc. Les patates ont augmente de 100% en un mois, les lentilles de 50%. Le pire c'est qu'en juillet, le stock de grains du pays affichait un surplus de 50 millions de tonnes mais au lieu de le donner aux pauvres, ces grains sont exportes vers des pays riches pour finir en nourriture a betail! Il couterait 25 000 crore (10 millions de roupies) pour etablir un systeme de distribution de nourriture en Inde mais le gouvernement prefere donner des reductions dímpots aux riches (500 000 crore soit 20 fois plus!) Ces decisions loufoques sont influencees par les lobby des agriculteurs qui profitent de la flambee des prix . AAARKH!
J'aimerais aller a Manali, mais le 4 aout une inondation subite arrache deux ponts, fait un mort et met pres de cent familles a la rue, une partie d'autoroute est effondree et la route fermee a la circulation. Donc je change de plan et vais passer deux jours a Phyang, un charmant village non loin de Leh, avec Jennifer, une jeune femme trippante de 27 ans, originaire de Saskatchewan, (ce qui me parait exotique!) et qui voyage "on and off" depuis sept ans. On aboutit au Hidden North, un charmant guest house avec vue panoramique sur le monastere, ou nous avons pu admirer des artistes peintres a l'oeuvre. Nous marchons quatre heures en montagne, avec l'intention d'aller au village voisin, mais on s'egare un peu et l'orage nous menace, nous rentrons nous regaler de l'excellente nourriture concoctee par Christina, une Italienne mariee a un Ladakhi.
Journee de farniente et de lecture; je devore "Birds without wings" de Louis de Bernieres, enlevant.
"Man is a bird without wings and a bird is a man without sorrows".
PS: A propos des drapeaux de priere, les bouddhistes croient que quand le vent les agite, c'est comme si on recitait un mantra, ca repand de bonnes vibrations dans l'univers...(Idem pour les moulins a priere, ornes de textes sacres.)
"We see the world not as it is but as we are".
"Jullay"! (Mot passe-partout qui veut dire a la fois: bonjour, svp, merci et au revoir!) J'aime vraiment Leh, c'est encore completement different de tout ce que j'ai vu jusqu'a present en Inde. Je m'inscris a une retraite de meditation Vipassana de trois jours (helas le long sejour n'est pas disponible). Le centre Mahabodhi est situe dans une enclave de tranquilite, un lieu magnifique a l'ecart de la ville. Nous sommes une trentaine de participants; la plupart sont tres jeunes et n'ont jamais medite, donc la centration n'est pas ideale (certains parlent au lieu de resperter le silence) mais apres la retraite, je vais fraterniser avec une poignee d'entre eux, des Israeliens, des Francaises et une Canadienne notamment, fort sympathiques.
Le centre offre des cours de meditation mais s'implique aussi activement dans la vie des gens d'ici. Ils ont une ecole pour aveugles, un foyer pour personnes agees, un volet environnemental, une ecole pour les nonnes bouddhistes, un fonds d'aide pour secours d'urgence (ex: en 2010 une vilaine inondation a fait des ravages, et le centre a montre ce qu'etait la compassion en action! Le tout grace a des dons). Au total, cinq cent personnes vivent dans ce lieu et contribuent a la diffusion du bouddhisme tout comme a la vie sociale de la region. Le fondateur, qui nous a invites a prendre le the chez lui la derniere journee, est inspirant, plein de vigueur et d'enthousiasme, avec un sourire irresistible accroche a ses levres en permanence!
Je replonge avec bonheur dans les enseignements du Dharma et dans la pratique de meditation.C'est nettement moins severe et moins difficile que la retraite que j'avais faite a Sutton, car l'emploi du temps est different. Nous faisions quotidiennement 1h30 de yoga , assistons a deux heures d'enseignements theoriques; quatre heures de meditation assise, pres de deux heures de marche meditative et 30 minutes de meditation debout, immobile. Il y avait aussi du temps libre lors des repas, donc c'etait varie et agreable. Revenir a l'essentiel, a la presence, "Mindfulness" qui veut dire se souvenir du moment present, se rendre compte de ce que l'on vit, ici et maintenant, en utilisant le corps et la respiration comme ancrage. Je trouve facile de me lever a cinq heures, ce qui me surprend agrablement. Je n'ai pas fait beaucoup de sport dernierement et mon corps est ravi de renouer avec le yoga!
Lors des repas, nous sommes invites a manger meditativement et pour moi c'est une veritable revelation.
Je reussis enfin a ralentir et a gouter chaque bouchee. Le truc, c'est de poser ma cuillere et de m'obliger a laisser mes mains completement immobiles sur mes genoux, jusqu'a ce que j'ai fini de deglutir, puis de prendre une bonne respiration avant de passer a la prochaine bouchee. Vraiment ca change ma perception du repas, j'ai une grande sensation d'abondance, je profite mieux de ma nourriture et me sens plus rassasiee avec moins en quantitie...Une cle pour moi, qui ait tendance a avaler tout rond parfois. Des la premiere journee de la retraite, je me sens plus calme, posee, mieux dans ma peau.
La deuxieme journee, mon esprit est plus rebelle et je dois affronter les trois obstacles majeurs: la douleur physique, l'endormissement et le "monkey mind", esprit agite qui saute dans toutes les directions! Il faut apprendre a elever sa tolerance a l'ínconfort , detendre le corps autour de la zone tendue, detendre l'esprit qui refuse, affuter sa concentration sans tomber dans la rigidite, se ramener inlassablement a ses sensations concretes, a la realite de l instant...Tout un art qui vise a nous faire contacter notre etre profond, notre vraie nature sous la surface agitee de la personnalite. Quand on parle de Bouddha, il y a le personnage historique, Sakyamuni, mais aussi l'absolu en soi, ou bouddha interieur. Nous pratiquons Metta, une meditation ou on repand de la bienveillance et on souhaite du bien d'abord a soi et a ses proches, en elargissant le cercle de plus en plus pour inclure tous les etres de l univers... La pleine lune est magnifique, le silence m apaise, comme une lumiere douce qui coule dans mes veines et parle a mon etre , caressant mon systeme nerveux, penetrant jusqu'a la moelle de mes os.
Notre enseignant, moine depuis plus de quarante ans, nous dit que la conscience du corps en mouvement est un outil puissant pour progresser dans cette voie. Il s agit de bouger au ralenti, de facon consciente et deliberee, de facon a percevoir chaque etape du geste effectue. Tout mouvement a un debut, un milieu et une fin, et en mettant l' emphase la-dessus, on developpe enormement sa capacite de centration. Donc, d'abord calmer le corps et le mental, ensuite on va vers l'insight, on voit les choses de plus en plus subtiles, on en vient a percevoir l'impermanence de tout phenomene., on se rapproche de la sagesse. Le soir, un bref moment ou nous chantons a l'unisson me met en joie. Je me sens legere, vivante et j'ai envie de rire sans raison! Je replonge dans ce qui me passionne: la possibilite de se liberer de l'ego, de s'eveiller ; c'est un retour aux sources qui me remplit de gratitude.
Le dernier matin, nous allons faire resonner la cloche de la paix, le moine nous dit: vous allez reveiller le Dalai Lama! (il habite tout pres, il donnera un enseignement de quatre jours auquel en fin de compte je n'assisterai pas car j'ai plus besoin de pratique que de theorie). Nous faisons notre yoga dehors, sur une dune de sable, moment magique; puis meditons dans un lieu dedie a Milarepa. Om Mani Padme Hung! Bhante Rahula, notre guide, nous prescrit des M&M: "'Minute Meditation'", a faire une fois par heure, pour se recentrer. On arrete tout, on respire, on observe, on se rafraichit et ca evite d'accumuler trop de stess...C'est un temps court mais de qualite, comme une vitamine essentielle pour revenir au precieux present. L'ideal est de faire aussi de longues seances, si on veut progresser, mais ces petites capsules peuvent faire un bien immense!
De retour a Leh, je flane et m'occupe en allant voir le Palace qui surplombe la ville, datant du 17e siecle et replique miniature du Potala a Lhasa, au Tibet. L'interieur est decrepi mais la vue des alentours est superbe. J'ai grimpe en direction du Fort et essaye de trouver un vieux manoir, finalement ferme. Tout etait mal indique, un peu a l''abandon. Je vais voir le coucher de soleil au Shanti Stupa, encore un panorama splendide. Le soir, on se ramasse une petite bande au cafe Nirvana, ou brule un feu de camp entoure de gratteux de guitare. Le service est chaotique, pour ne pas dire inexistant, vaut mieux ne pas avoir trop faim! C'est un aspect agacant de l'Inde, cette inefficacite poussee jusqu'a l'extreme. Un des gars (Ori, 25 ans, qui voyage depuis plus de deux ans) veut voir mon passeport car il ne me croit pas quand je dis mon age, ce qui est quand meme flatteur! Ambiance chaleureuse, on s'entasse sous des couvertures car le soir est frais et humide.
Je donne un massage a Tomer, un Israelien francophile ayant deja habite a Mtl, il me dit que c'est le plus holistique qu'il ait recu de sa vie, chouette! Je lis le journal, ce qui me met encore hors de moi, tant il y a des injustices en ce pays! Ex: Une famille indienne depense en moyenne 53% de son revenu en nourriture et l'Inde a a le plus haut taux de malnutrition au monde. Il y eut a Delhi un sit-in pour protester contre l'insecurite alimentaire liee a la hausse des prix des denrees de base. Avec la menace de secheresse, les speculateurs font grimper en fleche le cout du sucre, du sel, de l'huile, etc. Les patates ont augmente de 100% en un mois, les lentilles de 50%. Le pire c'est qu'en juillet, le stock de grains du pays affichait un surplus de 50 millions de tonnes mais au lieu de le donner aux pauvres, ces grains sont exportes vers des pays riches pour finir en nourriture a betail! Il couterait 25 000 crore (10 millions de roupies) pour etablir un systeme de distribution de nourriture en Inde mais le gouvernement prefere donner des reductions dímpots aux riches (500 000 crore soit 20 fois plus!) Ces decisions loufoques sont influencees par les lobby des agriculteurs qui profitent de la flambee des prix . AAARKH!
J'aimerais aller a Manali, mais le 4 aout une inondation subite arrache deux ponts, fait un mort et met pres de cent familles a la rue, une partie d'autoroute est effondree et la route fermee a la circulation. Donc je change de plan et vais passer deux jours a Phyang, un charmant village non loin de Leh, avec Jennifer, une jeune femme trippante de 27 ans, originaire de Saskatchewan, (ce qui me parait exotique!) et qui voyage "on and off" depuis sept ans. On aboutit au Hidden North, un charmant guest house avec vue panoramique sur le monastere, ou nous avons pu admirer des artistes peintres a l'oeuvre. Nous marchons quatre heures en montagne, avec l'intention d'aller au village voisin, mais on s'egare un peu et l'orage nous menace, nous rentrons nous regaler de l'excellente nourriture concoctee par Christina, une Italienne mariee a un Ladakhi.
Journee de farniente et de lecture; je devore "Birds without wings" de Louis de Bernieres, enlevant.
"Man is a bird without wings and a bird is a man without sorrows".
PS: A propos des drapeaux de priere, les bouddhistes croient que quand le vent les agite, c'est comme si on recitait un mantra, ca repand de bonnes vibrations dans l'univers...(Idem pour les moulins a priere, ornes de textes sacres.)
Quand t'es en voyage, je m'ennuie de toi. Quand tu ne seras plus en voyage, je m'ennuierai de ces merveilleux récits...
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